Les prolactinomes constituent la variété d’adénomes la plus fréquente, représentant 40% de l’ensemble des tumeurs hypophysaires, avec une nette prédominance féminine [1]. Leur traitement médical relève des agonistes dopaminergiques (AD) dont l’efficacité antisécrétoire et antitumorale est établie dans près de 90 % des cas [2]. Cependant, certains adénomes peuvent s’avérer résistants aux AD. La définition de la résistance n’est pas consensuelle. Généralement, l’objectif du traitement des prolactinomes est représenté premièrement par la normalisation du taux de la prolactinémie permettant le plus souvent une restauration de la fonction gonadique, et deuxièmement par la réduction de la taille tumorale. Par conséquent, une résistance aux AD peut être définit par une absence de la normalisation du taux de la prolactinémie et de la réduction de la taille tumorale à des doses maximales tolérées. La prise en charge des macroprolactinomes pharmacorésistants malgré la présence de plusieurs options, reste encore un véritable challenge … Lire la suite