Place de la cytométrie en flux dans le diagnostic des déficits immunitaires primitifs : expérience du laboratoire national de référence de Casablanca
Place de la cytométrie en flux dans le diagnostic des déficits immunitaires primitifs : expérience du laboratoire national de référence de Casablanca
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Les déficits immunitaires primitifs (DIP) représentent un groupe de maladies prédisposant à des infections récurrentes ou spécifiques. Les objectifs de ce travail sont l’évaluation de la place de la cytométrie en flux (CMF) dans le diagnostic des DIP et la description des caractéristiques cliniques et immunophénotypiques des patients diagnostiqués comme atteints de DIP. Nous rapportons les résultats d’une étude rétrospective, réalisée au laboratoire national de référence de Casablanca, sur une période de 4 ans, allant de Janvier 2017 à Décembre 2020. Quatre vingt-deux cas de DIP ont été inclus pour être étudiés. Le sexe ratio était de 1,5 et la moyenne d’âge rapportée dans notre série était de 3,7 ans. Le mode de révélation le plus fréquent était les infections respiratoires à répétition (85,3 %). La numération des sous populations lymphocytaires, était anormale chez 66 patients, dont 25 patients avaient un profil lymphocytaire en faveur d’un déficit immunitaire combiné sévère. De plus, un défaut d’expression de l’HLA classe II a été retrouvé chez 9 patients (10 %). Par ailleurs, 4 patients présentaient un défaut de microbicidie au DHR test. Enfin, 3 patients avaient un défaut d’expression de la perforine. A travers notre étude, et selon les données de la littérature, la CMF est devenue primordiale pour un diagnostic de certitude des DIP. Les premiers résultats peuvent aider le clinicien à déterminer quelles autres procédures d’enquête sont nécessaires pour arriver à un diagnostic définitif. Lire l’article intégral
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