Les effets bénéfiques de l’activité physique sont aujourd’hui largement démontrés en prévention primaire et notamment sur la réduction du risque de développer un cancer du côlon, de l’endomètre et du sein. Les modifications de nos modes de vie, l’augmentation du temps d’inactivité voire de sédentarité ont des conséquences néfastes sur notre santé. Il est actuellement reconnu que l’activité physique intervient également en prévention secondaire et en prévention tertiaire, c’est à dire pour des personnes malades. Ainsi, l’activité physique est devenue un atout majeur de lutte contre le cancer, une des causes principales de mortalité dans le monde. Elle joue un rôle important pendant et après les traitements, et est considérée comme thérapie non médicamenteuse du cancer. Elle devient ainsi un véritable allié thérapeutique, dont la connaissance des mécanismes physiologiques sous-tendant son efficacité et les modalités pratiques nécessitent encore d’être approfondis et … Lire la suite