Quand démarrer un traitement antiépileptique après une première crise ?
Quand démarrer un traitement antiépileptique après une première crise ?
JMN 2 >> Mises au point
Les crises épileptiques sont fréquentes et sont associées à un risque de mortalité et de morbidité. La nouvelle définition de l’épilepsie adoptée par l’International League Against Epilepsy permet de poser le diagnostic d’une épilepsie devant une première crise non provoquée si le risque de récurrence est supérieur ou égal à 60 % dans les dix ans. L’évaluation de ce risque est donc indispensable dans la prise de décision de démarrer ou non un traitement antiépileptique (TAE) face à un patient qui se présente pour une première crise non provoquée. Les données de la littérature s’accordent à démarrer un TAE immédiat en cas d’anomalies à l’imagerie cérébrale, d’anomalies à l’électro-encéphalogramme, de crises nocturnes ou d’agression cérébrale antérieure. Le démarrage immédiat du TAE permet en effet de diminuer le risque de récidive précoce des crises dans les deux premières années mais ne modifie pas le pronostic de rémission au long cours… Lire l’article intégral
Vous êtes déjà abonné ?
Ce numéro est disponible en version papier : Contactez-nous
Laisser un commentaire