Cardiotoxicité au cours du traitement des leucémies aigues myéloïdes : considérations cliniques et prévention

Cardiotoxicité au cours du traitement des leucémies aigues myéloïdes : considérations cliniques et prévention

JBM 51 >> REVUE DE SYNTHESE

Les anthracyclines sont fréquemment utilisées dans les protocoles de chimiothérapie des tumeurs solides et des hémopathies malignes. Le traitement de première ligne des leucémies aiguës myéloblastiques (LAM) repose sur l’association de l’aracytine aux anthracyclines selon le schéma classique de 3+7. Malgré les avancées remarquables dans le traitement des patients suivis pour LAM, l’administration des produits de chimiothérapie peut exposer les malades aux complications diverses, notamment cardiaques, qui peuvent varier : arythmie, valvulopathie, ou même une insuffisance cardiaque [1]. D’autre part, l’utilisation d’anthracyclines est limitée par une cardiotoxicité dose-dépendante. En effet, le risque de dysfonction cardiaque est fortement corrélé à la dose cumulée reçue d’anthracyclines, avec un seuil toxique établi à 450 mg/m² pour la daunorubicine et à 900 mg/m² pour l’épirubicine. Une évaluation cardiaque est indispensable avant tout traitement des LAM afin d’éviter des complications cardiaques parfois gravissimes [2]. Le but de ce travail est de souligner l’intérêt des explorations cardiaques biologiques et radiologiques dans la prévention de la cardiotoxicité avant, durant ou après la chimiothérapie… Lire l’article intégral

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