Les antipsychotiques (AP ou neuroleptiques) sont à la base de la prise en charge pharmacologique des affections psychiatriques comme la schizophrénie, les troubles de l’humeur bipolaires et d’autres troubles psychiques. Ils sont classés comme AP de première génération, aussi appelés agents conventionnels (typiques) et AP de deuxième génération également qualifiés d’agents atypiques. Comme d’autres médicaments, les AP ont des effets secondaires survenant aux doses thérapeutiques et l’un des troubles fréquemment rencontrés en pratique neurologique et psychiatrique est représenté par les troubles du mouvement. Ceux-ci comprennent une large variété classée en symptômes aigus et tardifs, tels que le parkinsonisme, la dystonie, les dyskinésies et l’akathisie. Les troubles du mouvement tardifs apparaissent après une exposition prolongée aux AP et constituent, de par leur irréversibilité habituelle, un “grand” problème dans la pratique psychiatrique et neurologique. Dans cet article, nous faisons une mise au point sur l’épidémiologie, les principales entités cliniques et les principes de prise en charge des troubles aigus et tardifs du mouvement induits par les AP… Lire l’article intégral